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Doukha

Constater, comprendre, apaiser, dissiper, consilience...

 

Le terme sanscrit "doukha" est généralement traduit par "souffrance". Il ne s'agit pas de la souffrance physique mais de la souffrance morale, le mal-être existentiel.

Le Bouddha Sakyamouni résuma dans le soutra "des quatre nobles vérités" toutes nos souffrances existentielles en les cinq catégories d'attachement .

Constater, comprendre, apaiser, dissiper, consilience...

Face à l'expérience de doukha, le premier reflex et nos shémas habituels nous incitent à vouloir résoudre notre souffrance ou bien encore à la transformer ou la modifier. Cependant, nous ne faisons que traiter le symptôme et non pas la cause.

Dans son approche philosophique et spirituelle, Lama Shérab propose d'aborder "doukha" comme un stimulant en commençant par apprendre à constater nos insatisfactions les plus familières, celles qui occupent notre quotidien. La force de l'analyse et l'habitude de la méditation permettront de comprendre le lien causal entre doukha et maya (illusion). Prédominant sur nos perturbations émotionnelles, la Raison se révèlera comme une aptitude fondamentalement thérapeutique et décisive pour apaiser nos troubles. Gagnant en limpidité, nous serons plus conscient du jeu sournois de la soif et commencerons le chemin d'émancipation où se dissipent les illusions qui causent nos tourments (doukha). En affinant l'expérience qui joint la Vue et la Méditation, le chemin de la Vision nous ouvrira la sagesse de la consilience où "doukha" se révèle siddhi, compassion, vacuité, aisance, Lama Racine...

Cette consilience est l'excellence de la Vue Sahaja où elle trouve sont équivalent tantrique en l'anoutarayogatantra de Sangyé Menla.

Lire : Les cinq peurs ; Discrimination et discernement ; Les cinq blessures ; Consilience ; Jugement, compréhension et empathie ;

Roue du samsara