Vairocana

Accueil

Enseignement

Quintessence

La famille bouddha

C’est le bouddha Vairocana qui enlace sa parèdre Yingtchokma. Son corps est blanc. L’Éveil de cet aspect est la sagesse de l’espace-en-soi. C’est une vigilance panoramique sans vertige, une omniprésence. L’espace n’a ni centre ni circonférence. C’est l’espace de la connaissance immédiate et primordiale sans aucun point de référence ni de limite. L’esprit fait l’expérience de l’équilibre véritable parce qu’il ne procède pas d’un compromis entre deux choses. L’absence de dualité entraîne cet équilibre d’autant plus riche de liberté, de simplicité. La conscience-bouddha est sans artifice, à la fois ordinaire et profonde, stable et souple, fondée et spacieuse. Dans son aspect confus, nous sommes à la croisée de l’élaboration égocentrique avec comme secteur d’identification l’agrégat conscience et la caractéristique de l’élément espace. Nous sommes au point de co-émergence, sur le fil du rasoir, où tout se joue entre ignorance et sagesse de l’espace-en-soi. Le fait que l’espace ouvert soit sans fondement provoque trop d’anxiété. Nous ne voulons pas faire l’expérience de la réalité en soi. Alors s’établit un point de référence défini qui solidifie l’espace. C’est l’ignorance consentie, l’opacité soporifique de l’esprit. Cela ne dure pas. L’obscurcissement de notre espace va se révéler ténu et restreint. On n’est plus dans le flou soporifique de l’opacité. Il est devenu trop pesant et resserré. Par un processus d’implosion, l’ignorance de la confusion “bouddha” va passer à la méfiance et l’irritabilité. L’inquiétude et la peur vont nous basculer dans la confusion “vajra” du bouddha Akshobya.

Vairocana

Akshobya

Ratnasambhava

Amitabha

Amoghasiddhi

Accueil

Enseignement

Quintessence