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Conjonction du Sahaja et Mahamoudra

 

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La Mahasiddha Sahanapa

Le mahasiddha Sahanapa 
(ou Upanaha) "le chausseur"

 

Saraha

Le Mahasiddha Saraha (cf. Chant de Plénitude)

 

Avadhutipa Maitripa

Le Mahasiddha Avadhutipa Maitripa

 

 

Conjonction du Sahaja et du Mahamoudra
Trois co-émergences / Quatre yogas
*

Yogacharya, par la certitude en la vue de la vacuité, je témoigne de gratitude au Bouddha Sakyamouni.

En l’exigence du raisonnement et de l’analyse, je me lie à Manjoushri en accord à la sagesse du discernement.

En la volonté de conjoindre expérience (tib. Tsor oua) et vacuité, j’honore les efforts endurés par les Yogis qui éprouvèrent véritablement le sens des enseignements.

En la contemplation de la nature co-émergente (sct. Sahaja, tib. Lèn Kyé) de l’esprit, je rends hommage au Lignage naturel (tib. Nèl Gyu) des Mahasiddhas libres de toute obédience d’École et de Pays.

En l’assumance de mon aspiration, je donne sens aux instructions des lamas transmetteurs. M’encourageant à l’émancipation, ils s’avèrent indifférenciés du Lama Racine, nature du Dharmakaya.

En l’écoute de ma Bodhicitta, je dispense la vue du Sahaja avec la conviction qu’elle éveille l’élève qui s’en tient à ses engagements vajras.

Par la force de la concentration, en l’enstase (sct. Dhyana, tib Samtèn) de la cognition équanime s’établit la paix d’être sans projet de stabilité ou crainte d’instabilité. Tout ce qui n’est pas cette équanimité est distraction.

Par la familiarisation de l’analyse, en cette unité (tib. Tsé Tchik) s’établit la cognition discernant la co-émergence d’apparence-vide. En ce discernement, le seul sens d’apparaître s’avère de saveur unique (tib. Ro Tchik).

Par la force de la confiance s’établit le discernement en la co-émergence de cognition-vide libre de toute production. Ce discernement relève de la nature même de la conscience "auto-illuminante", il est non produit (tib. Treu Mè). Cette intelligence du discernement nous est loisible depuis des temps sans commencement. En dehors de ce discernement, il n’est pas de félicité (sct. Soukha, tib. Déoua). Cette félicité préside à la nature toute ordinaire de la conscience (tib. Ta Mèl Shé Pa).

En vertu de la nature même de tout avènement mental (tib. Sèm Djoung), la co-émergence de félicité-vide s’élève sans que s’y associent méditant, médité et méditation (tib. Gom Mè). La suprême félicité (sct. Maha Soukkha, tib. Dé Tchèn) est la nature même de la connaissance (sct. Vidya, tib. Rikpa). Rien ne se présentant comme perfectible ou imperfectible, cette connaissance est suprême perfection (sct. Maha Ati, tib. Dzok Tchèn).

L’effort de concentration est la seule méthode. Étude, réflexion, doute, analyse etc. introduisent l’intelligence à la méthode. Joindre Samatha et Vipassana est la seule façon de réaliser le Mahamoudra de l’esprit. La Vue du Sahaja est la seule à précipiter les divers véhicules en l’immédiateté d’un seul véhicule (sct. Ékayana).

Les trois types de vœux sont les repères pour l’attention en toute circonstance. La pratique simultanée de ces vœux donne la souplesse d’intelligence et l’initiative d’action en toute circonstance. Si l’on applique les trois types de vœux sans qu’aucun ne s’exclut, il sera impossible de les endommager.

L’engagement à ces vœux, ne se fait qu’avec soi-même, en son âme et conscience. Les cérémonies servent à prendre pour témoins de notre engagement, les Bouddhas, les Bodhisattvas et le Lama officiant que l’on considère, en la circonstance, comme l’expression des Trois Joyaux et des Trois Racines réunis. Le souvenir de ces témoins ravive le sens de notre responsabilité. C’est dans les moments critiques et litigieux que le rappel de nos engagements spirituels est nécessaire et que la force de les préserver est vitale. Avoir conscience d’endommager nos engagements et avoir l’humilité de l’admettre, est d’un grand bénéfice pour dissiper le karma souillé et ses entraves et devenir un récipiendaire apte à la transmission du Sahaja. Si, par contre, on trouve des justifications ou des prétextes, il sera long et difficile de purifier ce karma et l’on risque d’appesantir nos humeurs dans l’aigreur, l'arrogance, le ressentiment, le regret etc.

Inspiration de Lama Shérab Namdreul (juillet 2013) :

voir : Enseignement du Sahaja Mahamoudra  ; Les quatre Yogas du Mahamoudra

 

 

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