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Le yogi Naropa |
Ce corps biologique (tib. Lu) peut, tout aussi bien, être le support de la saisie et de notre fiction ou bien alors, être le déclencheur de la réalisation d'une co-émergence (sct. sahaja) d'apparences-vide où se révèle la nature de l'Illusion (sct. Maya, tib. Gyu). En réalisant la fiction de ce corps biologique, on maîtrise la nature d’émanence (sct. nirmanakaya, tib. Trul Kou) inhérent au dharmakaya qu'est l'esprit.. En sanscrit, ce yoga se nomme Mahakaya2 (tib. Tchèn Kou) ce qui met l’accent sur le fruit de ce yoga, c’est-à-dire l’accès en sa plénitude (sct. Maha). Tandis qu’en tibétain, on emploie Gyu Lu en soulignant que l’on accède à la réalisation en prenant considération de notre aspect corporel « ordinaire ». Ne prenant plus le corps comme substrat du moi, se dissipent toutes fictions à son sujet. Les prémices d’une réalisation de ce yoga se font aisément au sortir du sommeil ce qui, par extension, fait de ce yoga un moyen tout particulièrement profitable au moment de la renaissance.
« Un corps d’émanation reprend naissance
Voir : Gyu Lu (enseignement 2015) - yoga bouddhique - Préliminaires aux yogas
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