Lorsque je demeurais
au Népal, des Lamas tibétains ainsi que de nombreux
amis étrangers m’ont demandé si je n’avais pas entendu
parler au Golog d’une extraordinaire dakini appelée Khandro
Taré Lhamo. Des personnes ont entrepris de rechercher
l’hagiographie du couple et, alors que mes
pérégrinations me conduisaient en France, beaucoup
d’amis inspirés par le couple de Lamas m’ont encore
questionné et se sont montrés intéressés.
L’hagiographie est parue en tibétain, aux "presses des
nationalités du Sichuan". Elle a été
éditée également en langue chinoise aux "Presses
des nationalités". Cela comblait les espoirs des lecteurs
maîtrisant le chinois ou le tibétain, mais rien n’avait
été écrit pour les étrangers,
exceptées quelques notes recueillies à partir de la
tradition orale ou relevées par des voyageurs.
En France, pays
d’Europe au fort développement et à la longue tradition
politique, les sciences générales sont tenues en grande
estime et les tibétologues sont nombreux. Les étudiants
du bouddhisme tibétain vont croissant, à l’image d’un
lac d’été qui déborde. Ce sont les raisons pour
lesquelles j’ai considéré qu’il était important
de traduire l’hagiographie dans cette langue.