| Cantique du Détachementà Vajrayogini et à toutes ses émanations
   Quand vient l’engouement d’un désir, Ne rien projeter sur l’objet du plaisir
 Et réunir ses sens sur la présence au souffle.
 Quand la chaleur de l’âtre se diffuse en toute bonté, Rester sans espoir d’un partage, sans idée d’union
 Et laisser se répandre la pleine équanimité sans concept.
 Le Corps d’Union Illusoire exhaussera naturellement Ce qu’on cherche tant dans le soi-disant “amour”.
 
  Reste l’éternelle amoureuse riche de bienveillance Resplendissante d’humilité En cadeau de ta simple présence
 Les yeux “rougeoyeux” pour votives de ton désir
 Le sexe émerveillé d’un jouvencel accueil.
 L’impatience “châlheureuse” ondoie de tes épaules jusqu’aux hanches T’inventant des gestes salubres comme le couperet.
 “L’insouscience” de tout connu consacre ta danse Sans avant ni après, sans arrière ni avant.
 Ton enlacement libre de tout lien
 M’abreuve du nectar de spontanéité.
 le 13 décembre 2001 |