Lama Shérab Dorjé

 

Du domaine de l'interdépendance immuable de la confiance et du samaya a surgi,
tel un soleil, la compassion du Lama des trois transmissions dissipant
en l'immensité du ciel les ténèbres de l'ignorance et de la saisie.
Quelle bonté que la connexion avec ce détenteur de la lignée de la pratique !
 
En le jardin du lotus Oupala, jardin né de la sagesse originellement pure
est apparue une fleur de connaissance, sagesse du clair espace.
Samsara et nirvana furent imprégnés du délicieux parfum de l'expérience.
Quelle bonté que la connexion qui fait mûrir le fruit des trois Corps!
 
En le champ de la simplicité originelle, esprit et apparences confondues,
sur le trône de l'immuable équanimité de la grande félicité, se rencontre
le Dharmakaya adamantin de la connaissance, mon propre esprit.
Quelle bonté que la connexion qui fait réaliser l'éveil en une vie !
 
L'ignorance, porte d'où apparaît l'interdépendance des apparences du samsara,
tel l'espace sans fondement, quand on la réalise
c'est la nature propre de la compassion.
Union de l'interdépendance et de la vacuité, état naturel du Dharmata.
Quelle bonté que la connexion d'où surgissent spontanément les deux bienfaits !

Lama Shérab Dorjé, en la douce maison du jardin de sagesses d'Orgyèn, a spontanément énoncé ceci à l'occasion d'une retraite de Tara Blanche à Plaige 1990.