Un cœur aimant qui ouvre ses portes de bienveillance, de bonté,...avec les clés de l'amour,

Fera naître en l'esprit la certitude,

Les murs sans fondation s'élèvent et s'effondrent...

 

 

Face au mur.

Ce mur qui s'élève d'un bloc chaque fois que je l'effleure

Chaque fois qu'un mot, une situation, une circonstance déclenche à nouveau tout le processus.

D'un coup tout est là.

Ce mur s'érige comme une prison.

Tout se bloque et se fige.

C'est ça l'enfer...

 

Il n'y a pas d'issue possible en rendant l'autre responsable.

 

Retourner en soi dans l'intimité de ce qui se vit pour rencontrer enfin très précisément la douleur, l'éprouver dans toute sa force et quelque part la goûter, l'apprécier pour ces larmes qu'elle fait couler, pour l'ouverture, la brèche qu'elle permet enfin.

Rester là dans l'inconfort peut-être mais vivante.

Cette douleur ne s'en ira pas comme ça bien sûr, et c'est bien, elle est la matière première, la source.

Lui faire encore plus de place, l'ouvrir, l'observer et aller au cœur....

 

Ce noyau qui semblait si dur, si figé est le coeur éveillé, une blessure béante d'où peuvent enfin s'écouler les larmes, la dévotion, la compassion essentielle et totalement sincère.

C'est ce cœur a nu qui palpite.

 

Ce qui reste après cet orage est une sorte de tristesse. Quand on a bien vu tout le truc, on est une fois de plus dégoûté. Une fois de plus on renonce, on s'allège, on se libère.